Résultats Présidentielle du 12 avril 2025
Panne

Grand Libreville plongé dans le noir : la SEEG tousse encore, même le jour de sa « libération » !

Grand Libreville plongé dans le noir : la SEEG tousse encore, même le jour de sa « libération » !
Le poste de 90kV de Kinguélé (Libreville) touché par cet incident © 2025 D.R./Info241

Ce 28 mai, la SEEG aurait pu souffler, célébrer sa sortie officielle du régime d’administration provisoire décrété en août 2024 par le CTRI. Mais ironie mordante du calendrier ou simple sabotage de l’excellence promise, l’entreprise a une fois de plus plongé le Grand Libreville dans l’obscurité au petit matin. Un énième incident électrique qui fait désordre — et tâche sévèrement le discours d’efficacité retrouvé.

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À 03h59, un « incident technique majeur » — selon le communiqué officiel — a provoqué la perte de tous les moyens de production du Réseau interconnecté de Libreville (RIC). Résultat  : coupure généralisée dans la capitale et ses environs. Si 47 % de la clientèle a été réalimentée dès 08h25, le message est clair : la SEEG patine encore dans la boue des promesses non tenues.

Le communiqué de l’entreprise étatique

Le plus ubuesque, c’est que cet incident survient alors même que la fin de l’administration provisoire — censée acter le retour à la normale — entre officiellement en vigueur. De quoi interroger sur la solidité réelle des fondations techniques et managériales de la société. Car si le communiqué publié par la SEEG présente ses excuses et assure que ses équipes sont « promptement mobilisées  », les Gabonais, eux, n’en sont plus à la rhétorique rassurante. Ils veulent du courant, du vrai.

Cette nouvelle panne tombe comme un symbole malheureux pour une entreprise censée reprendre le contrôle de ses activités sans la tutelle étatique. Elle met en lumière une réalité que les usagers ne cessent de dénoncer : les infrastructures sont vieillissantes, les réponses trop lentes, les explications trop floues.

En somme, ce 28 mai restera comme une journée de lumière… éteinte. Loin de traduire un nouveau départ pour la SEEG, il renforce le sentiment d’une entreprise à la dérive, dont le retour en gestion autonome devra d’abord prouver sur le terrain — et non sur papier — qu’il ne rime pas avec un retour à l’instabilité électrique chronique.

@info241.com
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