L’Afrique étranglée par une dette publique de l’ordre de 64,3% de son PIB


La dette publique des États africains a atteint 64,3 % de leur produit intérieur brut (PIB), un niveau alarmant qui freine leur capacité à investir dans les secteurs clés du développement. Cette mise en garde a été formulée ce mecredi par Claver Gatete, secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), lors du 11e Forum régional africain pour le développement durable.
Il a souligné que la croissance moyenne du continent, bloquée autour de 3 % depuis 2019, est loin des 7 % nécessaires pour atteindre l’objectif de développement durable lié au travail décent et à la croissance économique. Pour Gatete, l’aide internationale ne peut plus être considérée comme une solution viable.
Face à cette impasse, il appelle à une transformation radicale des politiques économiques : « Nous devons prendre des mesures audacieuses, fondées sur l’innovation, les données factuelles et l’inclusion, en misant sur les capacités humaines et institutionnelles », a-t-il déclaré.
