Un grand-oncle incestueux de 65 ans obtient 30 ans de prison pour avoir violé sa petite-fille de 12 ans

La cour criminelle de Port-Gentil n’a pas faibli jeudi dernier dans une énième affaire de viol doublée d’inceste. David Mbourou, âgé de 65 ans et père de cinq enfants, pêcheur au lac Anéngué (Ogooué-Maritime), a été reconnu coupable de viol sur mineur de moins de 15 ans, sa petite-fille âgée de 12 ans au moment des faits. L’auteur des faits était le grand-oncle des victimes qui comprennent aussi deux autres sœurs de la principale âgées de 6 et 9 ans, elles victimes d’attouchements. Le 31 juillet dernier, il a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle.

Retour sur les faits
Placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Port-Gentil le 13 février 2021, notre papy violeur ne devrait recouvrer la liberté qu’après ses 90 ans. Pour les faits, ils se sont déroulés courant septembre 2020 dans le village Opaka, dans le canton Anéngué. Stéphanie Mavickana, la mère légale de l’adolescente, se rendait dans ce village afin de séjourner avec ses quatre enfants dont la jeune fille précitée.
Le mis en cause semblant regretter ses actions
Malheureusement, ces vacances ont été écourtées du fait d’un malaise médical dont elle a été victime, ce qui l’a obligée à regagner la capitale. Dans la ville de sable, quelques semaines après, elle était informée du décès de sa tendre maman à Libreville suite à une maladie. Décidant d’y aller pour rendre un dernier hommage, entre-temps sa belle-sœur partait pour la bourgade dans l’optique de les emmener pas loin de là, précisément au village Otombi à qui elle les avait laissés entre les bras de David Mbourou, le grand-père.
Enfer nocturne chez le grand-père
Une période pendant laquelle les petites-filles de David Mbourou ont vécu un martyre. Avec le père de leur maman, celui-ci n’hésitait chaque soir à dormir copieusement avec l’une de ses trois petites-filles, principalement la jeune de 12 ans. Durant ces nuits, celle-ci subissait des attouchements sexuels par des doigts effectués par sieur David Mbourou tel un gynécologue.
Une autre vue de l’audience
Des actes qu’il a également exercés sur les plus jeunes, âgées respectivement de 9 ans et 6 ans lors de la commission des faits. Avec elles, il n’a à aucun moment reculé à introduire ses doigts dans le vagin de ses deux autres petites-filles.
La révélation et la plainte
C’est alors qu’en novembre, le premier fils de Stéphanie Mavickana revint pour sortir les ados du village. Malheureusement, il s’est heurté à une opposition farouche de la part du grand-père et de l’un de ses fils présent au moment des faits. Parvenant tout de même à sortir les gamines avec détermination des mailles de leur agresseur, la jeune fille de 12 ans décide de révéler que ses sœurs cadettes avaient elles aussi été victimes d’actes d’attouchements de la part de leur très cher papy David Mbourou.
Informée des violences sexuelles dont ont été victimes ses filles, Stéphanie Mavickana porte plainte au poste de Gendarmerie de l’Océan dans la capitale économique gabonaise. David Mbourou, ramené à la juridiction compétente de la province de l’Ogooué-Maritime, a reconnu avoir eu des ébats amoureux avec sa petite-fille la plus grande, tout en réfutant avoir touché les parties intimes des autres sœurs cadettes de la victime.
Le verdict : 30 ans de réclusion criminelle
Le jeudi 31 juillet, interrogé à la barre devant la Cour criminelle, David Mbourou, âgé de 65 ans, a réitéré les déclarations qu’il avait faites tout au long de la procédure, réaffirmant n’avoir jamais touché les vulves, le vagin, encore moins rompu l’hymen des sœurs de la victime. Cependant, reprochant à David Mbourou d’avoir entretenu des rapports sexuels non consentis avec la petite aînée, l’acte de naissance de la victime versé au dossier indique que la mineure est née le 15 septembre 2009, ce qui vient conforter la minorité de la victime.
De plus, le certificat gynécologique précise, selon le médecin assermenté, la perforation de l’hymen de la gamine. Pire encore, la version de la jeune indique que l’accusé n’avait pas manqué de bâillonner sa proie lors de la commission de sa sale besogne. Pour avoir entretenu une conjonction sexuelle avec sa petite-fille, David Mbourou a été déclaré coupable du crime d’inceste aggravé et de viol sur mineur de moins de 18 ans. Il a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle, dont 8 ans à purger sans sursis, et à un million de FCFA d’amende.
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