Gabon : Un cambrioleur à la machette s’offre 8 ans de prison ferme pour tentative de vol
Reconnu coupable de tentative de vol avec usage d’une arme apparente, Parfait Mangoura Bipakila, un gabonais âgé d’environ 25 ans, a été condamné à 8 ans de prison ferme. Le verdict a été rendu ce lundi 28 juillet par la Cour criminelle de Port-Gentil, à l’issue d’un procès où l’accusé a reconnu l’intégralité des faits à lui reprochés.
Les faits remontent à la nuit du 21 au 22 août 2021, vers minuit, dans un quartier populaire de la capitale économique gabonaise. Lucie Biyongou, la victime, est surprise par un individu frappant à sa porte. Pensant qu’il s’agissait de son fils qui n’était pas encore rentré, elle ne s’était pas interdite d’ouvrir la porte centrale. Face à elle, un individu lui pointait une machette au niveau de la poitrine en lui demandant de ne pas crier.
Sauvée in extremis par son courage
Face au présumé braqueur, à qui elle a dit qu’elle était fauchée, il l’a tenue par le cou, plus exactement à la gorge, face à la résistance de Lucie Biyongou. Essayant tout de même de se débattre avec le dernier courage qui était dans ses tripes, la victime réussit tout de même à désarmer son agresseur avant de crier de toutes ses forces « à l’aide ». Le bourreau de dame Lucie Biyongou prenant la poudre d’escampette, c’était sans compter sur la dextérité du fils de l’offensée qui s’est mis sur les traces laissées par l’agresseur de sa mère.
Il a fallu quelques minutes pour que les riverains sollicités par le fils de la victime puissent mettre la main sur l’indélicat, qui, quelques moments après, a été emmené à la brigade centre de gendarmerie où la plainte a suivi. Interrogé en enquêtes préliminaires, Parfait Mangoura Bipakila, âgé d’environ 25 ans, reconnaissait les faits à lui reprochés, précisant s’être introduit illicitement dans le domicile de sa victime à l’aide d’une machette. Le 26 août 2021, il était admis à la maison d’arrêt du Château pour tentative de vol avec usage d’une arme apparente.
Sanction judiciaire
Chez le juge d’instruction, il a réitéré ses précédentes déclarations, indiquant s’être introduit dans le domicile de sa proie avec l’intention de subtiliser tous les effets qui allaient faire craquer ses yeux. À la barre le lundi 28 juillet, l’accusé a tout facilement confirmé toutes ses déclarations faites tout au long de la procédure. En revanche, il a été reproché à l’accusé que le fait de frapper à la porte d’une maison ciblée avec l’intention d’y pénétrer et de dérober est jugé comme un acte matériel suffisamment précoce pour constituer un commencement d’exécution (actes préparatoires), s’inscrivant immédiatement dans la phase active du vol.
Ce qui a conduit la Cour criminelle au maintien de sa prévention pour le crime de tentative de vol avec usage d’une arme apparente, avant de rejeter la disqualification du crime qui pèse sur Parfait Mangoura Bipakila, proposée par le ministère public. Il a été reconnu coupable et condamné à 8 ans de prison ferme.
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