Accusé de viol, Daniel Mengara évoque une relation « consentie » et dénonce un « complot politique »

Piqué au vif par un article publié ce mercredi par Info241 relatif à une plainte pour viol déposée à son encontre en France, Daniel Mengara a tenu à réagir en apportant sa part de vérité en exerçant son droit de réponse. Dans celui-ci, l’universitaire et homme politique gabonais dément fermement ces accusations qu’il qualifie de « mensongères et diffamatoires ». Tout en reconnaissant une relation "consentie" de près d’un an avec la victime présumée, il dénonce par ailleurs un « complot politique » visant à le discréditer.

L’universitaire, basé aux États-Unis, revient longuement sur sa version des faits, évoquant une relation intime consentie avec Mme Alice Adibet et accusant certaines familles et proches du pouvoir de Libreville d’avoir orchestré une cabale contre lui. Il annonce par ailleurs préparer des poursuites judiciaires et promet de rendre publiques des preuves qu’il dit détenir.
Nous publions ci-après, in extenso, le droit de réponse intégral de Daniel Mengara, reçu ce 18 septembre 2025 :
COMMUNIQUÉ : Démenti du Pr Daniel Mengara, suite aux accusations — mensongères et diffamatoires — de viol montées contre lui par les familles VINCENT et ADIBET.
J’ai pris connaissance, en ce jour du 16 septembre 2025, d’un article du média en ligne INFO241 (https://info241.ga/gabon-une-plainte-pour-viol-deposee-en...), faisant allusion à une plainte qui aurait été déposée à mon encontre et dont le motif serait un viol commis par moi le 20 juin 2025 sur une personne dont le nom n’est nullement visible sur la capture d’écran visible dans l’article d’INFO241. Je ne sais pas non plus qui le plaignant ou la plaignante est, le nom n’étant pas visible sur la capture d’écran présentée par INFO241.
Ladite plainte ne m’ayant pas encore été officiellement transmise par le, la ou les intéressé(e)s, je ne sais pas encore à qui, précisément, j’ai affaire. Je ne me base ici que sur des accusations qui avaient déjà été faites dans des commentaires sur des posts sur Facebook par la mère de Madame Alice Adibet, dame Félicité Vincent. J’attendrai donc de recevoir officiellement la plainte pour en savoir un peu plus.
Tout en déplorant que le média INFO241, contrairement à la déontologie journalistique, n’ait point daigné se rapprocher de moi pour information ou pour recouper l’information, je voudrais ici réitérer ce qui suit :Je n’ai violé personne et n’ai jamais, de toute ma vie, violé personne.
Si les accusations portées à mon encontre viennent de Madame Alice Vincent elle-même, il me sera facile de les démonter et j’espère que les gens qui sont derrière cette manipulation, à laquelle elle semble avoir décidé de participer, sauront la protéger jusqu’au bout d’un séjour en prison, si telle est la sentence réservée aux menteurs criminels.
La vérité est la suivante :
J’ai entretenu avec Madame Alice Adibet une relation intime et, donc, sexuelle, qui a duré d’août 2024 à juin 2025, quand j’y ai, moi-même, mis fin par deux fois : d’abord en juin 2025, ensuite le 5 août 2025, après qu’elle avait tenté un nouveau rapprochement avec moi.
Cette relation avec Madame Alice Adibet, née Vincent, a elle-même un historique de plusieurs années aux prémisses desquelles se trouvent ses propres parents qui avaient demandé à monsieur Henri Omva et à moi-même d’aider leur fille à quitter un mariage dans lequel elle était malheureuse. Madame Adibet elle-même a confirmé à M. Omva et à moi-même au fil des années que son mariage était un enfer et elle voulait divorcer. M. Henri Omva est le troisième membre du trio que nous constituions avec Madame Adibet depuis l’appel de ses parents. Et au moment où la relation commence au Gabon en août 2024, M. Henri Omva est au courant de 98% de ce qui s’y passait. Jamais il n’a été question, à aucun moment, de viol de qui que ce soit. J’ai tout à ma disposition pour le prouver : captures d’écran de nos échanges WhatsApp et audios envoyés à moi par Madame Adibet elle-même, y compris des audios datant d’avril 2025 où elle fustige elle-même son mari et sa maman, et où elle réitère son désir de me rejoindre aux Etats-Unis comme épouse, avec ses enfants. Dans de nombreux textos WhatsApp, à l’instar de ceux-ci-joints, elle dit elle-même me vouer un profond amour et vouloir passer le reste de sa vie avec moi.
Au moment où, en août 2025, Madame Adibet a tenté un nouveau rapprochement après un mois de rupture, je lui ai opposé une fin de non-recevoir en lui réitérant, le 5 août 2025, que la relation, pour moi, était terminée. J’avais fait le choix de terminer cette relation parce que j’avais fini par me rendre compte que Madame Adibet avait fini par faire de moi une vache à lait dont elle soutirait subrepticement aide et argent, alors que, en réalité, elle n’avait aucune réelle intention de quitter son mari, préférant se prélasser confortablement dans une double vie où elle resterait avec son mari, mais me garderait sur le côté comme amant à qui elle soutirait de l’argent. J’ai préféré me retirer de cette relation devenue toxique. Voire, une arnaque.
Madame Adibet a, à partir de là, c’est-à-dire, à partir du 5 août (mais aussi bien avant, à ce qu’il semble), commencé et organisé une cabale sur les réseaux sociaux, mais aussi depuis l’intérieur de notre mouvement le « Congrès des Citoyens Libres, par laquelle elle m’a faussement accusé d’avoir voulu l’empêcher d’être candidate aux législatives. Elle a par la suite ajouté à ces griefs le fait qu’on ait voulu la forcer à entrer dans le Gouvernement de Salut National en exil que nous nous préparions à lancer au mois d’août. A aucun moment elle n’a parlé de viol parmi ses griefs.
C’est la mère de Madame Adibet, dame Félicité Vincent qui, le 28 août, commence une cabale par laquelle elle semble m’accuser, curieusement, non seulement d’avoir commis un acte de viol contre sa fille Alice Vincent et des bébés, mais aussi de lui avoir fait, à elle-même, des attouchements. Toute cette salade est fausse.
La vérité est que je dispose de tellement de preuves (audios et échanges WhatsApp) qui prouvent une relation pleinement consensuelle et consentante entre août 2024 et août 2025, relation qui aurait continué si je n’y avais pas mis fin moi-même. Une preuve préliminaire se trouve, à ce titre, dans les captures d’écran ci-jointes, qui montrent clairement Madame Alice Adibet me déclarant, le 4 août, que (je cite) : « ET POUR ÊTRE TRÈS TRÈS FRANCHE, C’EST DIFFICILE APRÈS TOUT CE QUI S’EST PASSÉ DE CONTINUER À VOUS PARLER ET À SAVOIR QUE CHAQUE SEMAINE NOUS DEVONS NOUS CROISER. J’AI L’IMPRESSION DE VIVRE AVEC VOTRE FANTÔME DANS MA VIE. UN FANTÔME QUI ME HANTE MON QUOTIDIEN. PAS UN JOUR, NI UNE SECONDE NE PASSE SANS QUE JE PENSE JUSTE À VOUS. AVANT, JE NE RESSENTAIS PAS LE MANQUE MAIS AUJOURD’HUI JE LE RESSENS ». Puis le 5 août, elle ajoute, dans ce qui semble être une tirade me reprochant de l’oublier trop facilement (je cite) : « C’EST JUSTE QUE JE VOUDRAIS ARRÊTER DE VOUS VOIR DANS MA TÊTE. ET POUR CELA, ON DOIT ARRETER CE QU’ON FAIT. VOUS AVEZ CETTE CAPACITÉ À OUBLIER LES GENS, ET OU LES IGNOREZ COMME AVEC MOI, C’EST VOTRE QUALITÉ. MOI, JE NE SAIS PAS LE FAIRE ». Il n’y a nulle part, dans cette tentative par Madame Adibet de recréer un rapport intime avec moi, allusion à quel que viol que ce soit. Et il n’y a non plus nulle part, dans tous nos échanges datant d’août 2024, aucune allusion nulle part à quelque viol que ce soit à quelque moment que ce soit. Les exemples de captures d’écran ci-dessous en font foi. J’en ai des centaines et des centaines comme ça.
Je suis donc aujourd’hui, tout simplement, la victime d’un complot politique de la part du régime de Brice Oligui Nguema, qui a dû miser lourd, très lourd, pour m’abattre. Ils ne réussiront pas.
Je déclare donc ici à qui veut l’entendre non seulement mon innocence, mais aussi mon désir de porter plainte – plainte déjà en préparation depuis quelques jours avec mon avocat, en vue de rétablir la vérité et punir, par le couperet de la loi, les auteurs de ce complot, qui se révèle, au final, être un complot politique financé par des sbires d’Oligui Nguema voulant me punir d’avoir organisé, depuis la diaspora, un gouvernement en exil pour combattre la dictature de Brice Clotaire Oligui Nguema au Gabon.
Je ferai à ce titre une déclaration vidéo en direct jeudi 18 septembre à 16h00 USA, 21h00 Gabon et 22h00 France, sur ma page Facebook https://www.facebook.com/dmengara/ et sur YouTube : https://www.youtube.com/@bdpgabon, en attendant que mon avocat finalise les plaintes que je suis en train de déposer, moi aussi, à Paris, contre les VINCENT. Je mettrai aussi à la disposition du public, ce même jeudi 18 septembre, TOUTES mes conversations WhatsApp avec Madame Alice Adibet pour tous les trois mois de juin, juillet et août 2025 afin que tous voient nos échanges avant, pendant et après le 20 juin 2025, où le viol est supposé s’être passé selon INFO 241. Tout le monde verra, plutôt, comment je brise la première fois, puis la deuxième fois, notre relation, moi, pas elle. Moi. Et que c’est elle qui, finalement, a essayé de la redémarrer. Sa plainte, au final, est simplement la plainte d’une femme enragée qui se venge, parce qu’elle a mal pris une rupture qu’elle ne souhaitait pas.
Je prends simplement le peuple gabonais à témoin. En m’attaquant, c’est à vous et à votre devenir que le régime de Brice Clotaire Oligui Nguema s’attaque. Je combats pour vous, pour la liberté, la démocrate. Eux, ils veulent la prise en otage de notre pays. Je ne le permettrai pas.
Mon combat ne s’arrêtera donc pas au seuil des femmes que l’on implante auprès des hommes politiques pour les abattre. Je ne serai pas un autre Fabien Méré. Je triompherai contre la mécréance.
Fait le 17 septembre à Montclair, New Jersey, USA
Pr Daniel Mengara
@info241.com
